mercredi 20 octobre 2010

Jour 5 : Natron - Serengeti

La journée a commencé par la visite du Lac Natron.
Le lac Natron est un lac salé alcalin endoréique d'origine tectonique dont la superficie variable le cantonne au nord de la Tanzanie ou lui fait traverser épisodiquement la frontière avec le Kenya. Ses eaux chargées de micro-organismes attirent une importante communauté de flamants nains qui se régalent d'algues bleues et qui s'y reproduisent et y nidifient.
Le lac tire son nom du natron, un minéral dont l'un des constituants, le bicarbonate de soude, est dissous en grande quantité dans ses eaux.





Nous avions pas mal de route pour atteindre Serengeti. Il y avait un orage et la piste était devenu très glissante. La voiture de Samwel a fait une tête-bêche et en le tractant notre véhicule a glissé dans le fossé. Nous avons eu très peur mais Victor a très bien assuré et nous est sorti de là.

Nous sommes arrivés à Serengeti en fin d'après-midi. A peine rentré dans le parc, nous avons vu notre première lionne




Nous avons passé la nuit au Lobo Wildlife Lodge dans le nord du parc :







3 commentaires:

  1. Comme il était affûté, perçant, inquisiteur, notre œil
    Pour saluer dame lionne dans branchages et feuilles.
    C’est avec la reine de la savane qu’eût lieu ce contact.
    Pour les chasseurs d’images, elle constitua l’impact,
    Offert par une nature qui étalait, libres devant nous,
    Une foison d’espèces,de zèbres,de gazelles et gnous.

    RépondreSupprimer
  2. Lentement, nous vîmes des nuages et un ciel sombre,
    Petit à petit les quelques arbres devinrent des ombres,
    Victor nous avertit «c’est mauvais, la piste est noire ».
    Le temps de cette ondée où le jour devint presque soir,
    La terre perdit de sa consistance et muta en patinoire.
    Ballotés, nous tentions sur nos sièges de nous assoir.
    Les roues motrices défiaient la gadoue et les ornières,
    Il fallait que chaque avancée ne soit pas la dernière,
    Jusqu’au moment de l’enlisement et du dépannage.
    Dans le véhicule penché, chacun exprimait sa frayeur
    A chaque tentative réitérée pour sortir de cet épandage.
    Nous fûmes invités à descendre et d'aller voir ailleurs.
    Ainsi alléger notre 4x4, englué, en mauvaise posture.
    Même remorqué, l’engin ripait, et subissait la torture,
    Quand soudain, dans une gerbe projetée de salissure,
    Il zigzagua à la conquête d’une terre un peu plus sûre.
    C’était la victoire de notre talentueux chauffeur Victor,
    Sa façon de nier le mauvais sort, et de lui donner tort.

    RépondreSupprimer